Laisse-moi sculpter à paumes nues la poésie de notre Amour
Tes yeux sont si bleus
que je teins les ciels et les océans des galaxies,
tu es si belle que tous les animaux,
subjugués par ta beauté, te révèrent.
que je teins les ciels et les océans des galaxies,
tu es si belle que tous les animaux,
subjugués par ta beauté, te révèrent.
Ma Muse, ma Bien-Aimée,
laisse-moi sculpter à paumes nues
la poésie de notre Amour,
héberge les ballades de ma douceur,
laisse-moi sculpter à paumes nues
la poésie de notre Amour,
héberge les ballades de ma douceur,
moi qui ne suis rien
sans les rives de tes bras menus
encerclant le Soleil de ma chair,
sans la fraîcheur de ton visage contre le mien.
sans les rives de tes bras menus
encerclant le Soleil de ma chair,
sans la fraîcheur de ton visage contre le mien.
Je veux me baigner encore
en la barque de ta salive,
dans le fleuve limpide de ta voix,
et le port de nos souvenirs,
en la barque de ta salive,
dans le fleuve limpide de ta voix,
et le port de nos souvenirs,
je navigue sur l’île d’or de tes mots,
sur le continent infini de ta délicatesse,
éblouie par les torches de ta Lumière,
le lac de ton regard me suit et m’interpelle
sur le continent infini de ta délicatesse,
éblouie par les torches de ta Lumière,
le lac de ton regard me suit et m’interpelle
dès l’éclosion de l’aurore, et
je m’envole vers le printemps de ton sourire,
vers la proue de tes seins,
dans la brûlante matrice de notre avenir.
je m’envole vers le printemps de ton sourire,
vers la proue de tes seins,
dans la brûlante matrice de notre avenir.
Je suis née dedans les doigts des sentiers,
sous la pluie de ta chevelure d’ébène,
je suis née
à l’embouchure de ta peau,
sous la pluie de ta chevelure d’ébène,
je suis née
à l’embouchure de ta peau,
dans
le
giron
du sable des jours.
le
giron
du sable des jours.
Le vent m’embrasse avec sa langue de Midi,
mais je ne veux pas être adultère,
alors étreins-moi,
et arrime-moi à la source de ta clarté !
mais je ne veux pas être adultère,
alors étreins-moi,
et arrime-moi à la source de ta clarté !
Sophie Rivière